consommation de l'ia

Numérique soutenable : les terminaux pourvoyeurs de GES, les datacenters toujours plus nombreux

Comme des champignons

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Vincent Hermann

Publié dans

HardwareInternet

28/03/2024 7 minutes
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consommation de l'ia

Dans le long rapport de l’Arcep sur le numérique soutenable, il n’y a pas que les box, répéteurs et décodeurs TV. Le régulateur des télécoms fait aussi le point sur l’empreinte environnementale des opérateurs de centres de données, des fabricants de téléphones mobiles, de téléviseurs, d’écrans, de tablettes et d’ordinateurs portables.

Sans surprise, beaucoup de GES chez les fabricants de terminaux

Pour passer sous le radar, il faut réaliser, en France, un chiffre d’affaires annuel inférieur à 10 millions d’euros hors taxes. Pour l’ensemble des acteurs étudiés, la production de gaz à effet de serre s’est élevée à 1 063 000 tonnes équivalent CO₂ en 2022, soit une baisse de 5,4 % par rapport à 2021. Plus de la moitié – 585 000 tonnes – a été générée par les fabricants de terminaux.

Qu’il s’agisse d’opérateurs de centres de données, d’opérateurs télécoms ou de fabricants de terminaux, la part d’émissions directes est minoritaire. Elles ne représentent plus que 271 000 tonnes sur l’ensemble. La majorité provient des émissions indirectes, dont de la consommation électrique.

Téléphones mobiles : un marché mature

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Écrit par Vincent Hermann

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Sommaire de l'article

Introduction

Sans surprise, beaucoup de GES chez les fabricants de terminaux

Téléphones mobiles : un marché mature

Centres de données : tout augmente

PUE en fonction de l’âge et de la puissance maximal du datacenter

20 nouveaux datacenters en 2021

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Commentaires (4)


Je me pose une question :
Au-delà de toute idéologie (on parle ici de centraliser tout), un modèle basé sur des terminaux léger et des gros datacenter/centre de calculs mutualisé, ne serait-il pas plus écologique ?

En effet, les terminaux légers n'ont pas besoin d'évoluer en termes de matériel, ils n'ont besoin que de se connecter au réseau et d'afficher un flux vidéo. Ils sont donc potentiellement très économiques en ressources, peuvent être utilisé surement sur une plus longue période... Or, le numérique, l'empreinte écologique est avant tout matérielle.

De l'autre côté, les datacenter permettent de mutualiser le matériel et puissance nécessaire (nos appareils sont éteints la majorité du temps, et même lorsqu'ils sont allumés, ils sont utilisés généralement bien en dessous de leur capacité maximale). De plus, à une telle échelle, ils peuvent mettre en place des systèmes plus écologique/économique (par exemple, Monsieur Bidouille est allé voir un datacenter qui se branche sur le réseau d'eau chaude de la ville.)

Il a y seulement le surcoût au niveau de l'infrastructure réseau qui est négatif d'un point de vue écologique.

Peut-être que finalement il ne faudrait pas forcément blâmer les datacenter.
Ce sont des questions intéressantes, mais je pense que cette archi a rapidement ses limites.

Déjà, dans le contexte d'un téléphone, ce n'est pas très réaliste, il faudrait que le réseau soit toujours parfaitement opérationnel pour pouvoir utiliser l'interface du téléphone sans artefacts ni lenteurs.
Ensuite, il y a pas mal de perfectionnements qui ne reposent pas sur l'interface de l'OS, mais sur les capteurs (optiques, santé, réseau...) et qui eux progressent constamment aussi, ainsi que la qualité des écrans.
Enfin, la virtualisation vidéo est très complexe à scaler, ça fonctionne bien sur des stations de travail avec des usages qui justifient le surcoût important, mais faire du massif et low cost c'est beaucoup plus difficile (voire impossible aujourd'hui). cf. Shadow, qui n'arrive vraiment pas à tenir dans l'enveloppe de 30 balles par mois sur du matos d'il y a 5 ans.
Si c'était 10 fois moins puissant, ça ne serait pas nécessairement 10 fois moins cher au demeurant, et même à 3 euros par mois, il faut convaincre les gens de passer à l'abonnement sur un usage local.

Par contre, le surcoût au niveau du réseau serait probablement marginal.
A l'heure où on annonce l'arrivée de l'IA en local dans les terminaux c'est une excellente question. Je vois bien des intérêts pour le fournisseur : c'est le client qui paie le hardware et l'électricité, voire s'abonne pour avoir des nouveaux modèles. Je vois bien des intérêts pour le client aussi : plus réactif, plus protecteur de la vie privée (sur le papier du moins).

Mais quel gâchis de ressources pour quelque chose qui va servir, quelques minutes, une heure dans la journée ?
Tiens, y'a pas le DC XL360 de Toulon... la carte de "2022" date du 1er janvier 2022?